Commentaire de la Parole
16e semaine du t.o. A
Fête de Sainte Brigitte de Suède
Galates 2,19-20 et Jean 15,1-8
Nous fêtons aujourd’hui Sainte Brigitte, co-patronne de l’Europe. Co-patronne de l’Europe, pourquoi ?
Femme-disciple de Jésus, à l’écoute de sa Parole, dans le monde tel qu’il était au 14e siècle. Elle s’est laissée façonner, former, informer par cette Parole qui l’a introduite toujours plus intimement dans le mystère de la passion du Seigneur, Passion d’amour du Fils pour son Père. Passion d’amour du Fils pour ses frères et sœurs. C’est par cette attention à la Parole, cette contemplation du Christ qui a donné sa vie pour ceux qu’Il aime - pour nous -, qu’elle s’est ouverte à la grâce, aux lumières qui lui ont été données. Lumières sur la conduite de la politique européenne et sur la politique de l’Eglise.
C’est cette relation intime avec Le Christ qui l’a poussée à agir auprès des rois de France et auprès du Pape Clément VI. Elle s’est engagée comme femme auprès des dirigeants de son monde.
Des femmes comme Sainte Brigitte, Catherine de Sienne, Hildegarde de Bingen et bien d’autres se sont engagées pour la paix, la justice, la fraternité dans l’Eglise et dans le monde, comme disciples du Christ-Jésus.
Elles nous permettent aujourd’hui de penser aux femmes engagées dans l’Eglise et dans le monde de la politique européenne, pour le droit et la justice, pour le respect de la dignité de toute personne, et de prier pour elles.
Dans l’Evangile entendu, Jésus dit à ses disciples : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, ce que vous voudrez, demandez-le et cela vous arrivera ».
Je vous propose maintenant de prendre deux minutes de silence pour demander en votre cœur ce que vous voulez pour vous-mêmes, pour la communauté, pour l’Eglise, pour l’Europe.
Que voulons-nous ?
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J’aimerais terminer ce temps de méditation et de prière en faisant nôtre la parole de Paul aux Galates : « Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ».
sœur Berta Lütolf