Liturgie de la Parole

Notre page « Echos de la communauté »

Nous aimerions sur cette page vous faire partager quelques échos de notre communauté, les événements que nous vivons « Au fil des jours », les témoignages de nos soeurs et ce que les différents médias (cath.ch, la RTS, KTO, VaticanNews...) partagent au sujet de nos communautés en Suisse et à Madagascar et de nos activités et services. Cliquez sur les liens pour accéder aux articles publiés.

Le temps de confinement, où l'Eucharistie n'était plus possible, nous a incitées à chercher des alternatives. C'est ainsi que l'Office du milieu s'est transformé en une « Liturgie de la Parole (accès aux textes publiés) » et cinq sœurs de la communauté se sont relayées pour commenter le texte de la liturgie du jour. Même si les célébrations ont maintenant repris, nous poursuivons cette belle expérience de partage de la Parole.

En 1942
Hommage à tous ceux qui subissent la guerre. Série documentaire sur Arte qui retrace des vécus personnels d’hommes, de femmes, d’enfants de toutes les contrées du monde. La guerre était alors mondiale. C’est la chronique d’une année charnière que raconte Véronique Lagoarde-Ségot

Voici deux extraits poignants :

« Que vaut l’interdiction de tuer pendant la guerre ? En 1942 la guerre dépasse les bornes, elle dépasse les conquêtes des espaces autant qu’elle réduit le champ des libertés. Le monde subit l’effondrement des valeurs y compris dans les rares territoires qui ne sont pas engagés. Qu’un homme soit disposé à tuer ou attaché à la valeur sacrée et universelle de la vie, peu importe. Tout est perverti dans la guerre. Soldats et civils se mêlent au chaos, la distinction entre l’arrière et le front vole en éclat. Et le meurtre de guerre fleurte avec l’assassinat. Pour les soldats tuer est un devoir, tuer est vertueux. La guerre brise toute morale et ce nouvel ordre établi procure parfois à l’homme l’ivresse du sang et de la cruauté. La guerre éduque à l’inhumanité. » 

« Mon amour, as-tu entendu dans la nuit les cris accrochés au vent ? Les cris qui sentaient les cendres. Je me suis réveillé ce matin, incapable de me lever. Autour de moi je regardais les hommes, ils tendent tous à cacher leur beauté. Parce que c’est ça que les blancs détestent, notre beauté. Notre façon de porter en nous la terre et la vie, les fleurs et les arbres, les champs libérés des mauvaises herbes. Mon amour, pourquoi ne voient-ils pas, les blancs, que la porte est en eux ? »  

 

Aujourd’hui, en 2023 une nouvelle tragédie de guerre est en cours. Est-elle mondiale ?

Voici une année que les premiers réfugiés de la ville de Kharkiv / Ukraine ont frappé à nos portes. Nous avons, comme beaucoup de nos compatriotes, été touchées par le destin de ces hommes, ces femmes, ces enfants jetés sur les routes de l’exil.
Le désir/devoir d’hospitalité a été largement mis en œuvre dans la région du Chablais valaisan et vaudois. Celles et ceux qui sont arrivés venaient avec l’espoir de repartir dès que possible pour retrouver leur patrie.

Le dimanche 24 avril 2022, à la Pelouse, nous avions fêté Pâques avec la communauté ukrainienne. Nous espérions tous que ce soit un évènement unique.
Mais voici que la guerre s’enlise et que l’espoir du retour rapide est devenu de plus en plus improbable.

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à la Pelouse pour le Noël orthodoxe, le 7 janvier 2023, dans une prière instante pour la paix et dans une écoute attentive, en hommage à celles et ceux qui subissent la guerre.