par Sr Jacqueline Lorétan
Octobre, mois du rosaire, mois de prière plus assidue. Concrètement, qu’est-ce à dire ? Réciter un plus grand nombre de “Je vous salue… “ : pourquoi pas ? Et encore, chapelet à la main ou dizainier au poignet, être davantage en état de prière tout en faisant notre travail ? Pratique bien répandue et bénéfique. On peut aussi participer en paroisse, en communauté, ou par la radio et télé à la prière commune du rosaire… Le manque de moyens ne saurait être une excuse.
Cependant, si l’on se sent peu attiré par une prière récitée et répétitive, préférant une méditation silencieuse, ne croyons pas que nous manquons à notre devoir. Ouvrons plutôt la page d’Evangile correspondant à l’un des mystères à contempler. De même pour les d’œuvres d’art sacré qui nourrissent notre prière.
Ce qui importe, au fond, n’est-ce pas le désir de prier en nous mettant en présence de Dieu là où nous nous trouvons, comme nous le pouvons ? Et là, par exemple, parcourir mentalement la “liste“ des personnes qui se recommandent à notre prière ; la longue liste aussi des drames humains sur toute la surface de la terre. Eventuellement, les nommer, grain par grain, en faisant glisser le chapelet entre nos doigts ?
Un peu par hasard, je suis tombée sur des intentions diverses, parfois originelles, du pape François, nous recommandant de prier :
- pour ceux qui nettoient les hôpitaux, les rues et les maisons
- pour ceux qui travaillent au sein des médias
- pour que s’arrête aussi la pandémie de la faim et celle des enfants sans éducation
- pour que les laïcs et les pasteurs n’aient pas peur de se salir les mains
Et, récemment :
- pour que l’Esprit Saint mette des paroles de vie sur nos lèvres, et nous préserve de devenir une Église-musée, belle mais silencieuse, avec un grand passé mais peu d'avenir.