Liste des articles "Point de vue" publiés

sur la chapelle de La Pelouse réaménagée par J.-M. Duthilleul 

Sur la route du Rhône... en remontant
des Bouches du Rhône au Grand Saint Bernard...
La voici.

En entrant, dans un premier regard,
je m’étais cru dans le ventre de la Baleine, tel Jonas. 

Mais ce n’était encore qu’une première approximation... 

                                                                      

C'était sans avoir remarqué
l’eau du seuil, l’eau baptismale,
figure de la rosée, de l’eau de la Vie.

 

 

 

La lumière nous vient, abondante, zénithale, et nous entraîne par le cercle parfait, le Seigneur, en avant des Douze rais, ses disciples et apôtres. Elle baigne de sa blancheur le sol sur lequel nos pieds reposent. Comme déjà lavés et essuyés... Figure de cette innocence jadis perdue et à nouveau offerte, Éden perdu et redonné. La bienheureuse espérance !

La Parole faite chair, Jésus le Seigneur, se tient au milieu de nous et fait de nous son corps.
Il est le Verbe, la Main que le Père nous envoie, avec son autre main, l’Esprit.
Le Verbe fait chair et l’Esprit nous introduisent dans l’Offrande parfaite qu’est Jésus en personne. L’offrande parfaite nous introduit au mystère du Verbe fait chair

Même l’autel est plus profond que large. C’est que l’offrande parfaite mène le temps et mène l’histoire vers son accomplissement, Dieu, le Père en sa miséricordieuse bonté, lorsqu’il sera tout en tous.

Les vitraux de la Passion, leur chaos lumineux,
depuis le procès fait à Jésus, jusqu’à la Résurrection,
impriment en nous leur lumière et leur mystère par le filtre des 2 claustras.
Nos âmes et nos corps en sont atteints.
Ainsi que la Passion que ce monde porte en lui,
avec nous, en nous aussi.

 

 

La sainte Mère de Dieu se voit confié cet enfantement
qui dure encore,
comme il en est de la musique ou de la louange.

  

Ainsi va la respiration de l’étonnant Poisson, par cystole et diastole, au milieu des tempêtes de ce monde aux prises avec les forces du Mal, qui ne peut que s’accrocher à cette nef en paix, tout en lui déniant qu’elle soit chemin, vérité et vie…

Christ au milieu de nous, l’espérance de la Gloire !