Jn 2, 13-25
3e Dimanche de Carême B
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Voici le signe donné, non pas pour contenter les revendications des Juifs, mais dès maintenant en vue de ceux qui croiront en lui après sa résurrection. Si déjà le Temple de Jérusalem mérite du respect en tant que lieu de la Présence et maison de prière, combien plus cela vaudra-t-il pour le sanctuaire qu’est son corps. Ce corps qui va être livré lui aussi à la destruction ; non pour y rester, mais pour “se réveiller d’entre les morts“ et devenir le nouveau et l’unique sanctuaire où adorer en esprit et en vérité. (cf. Jn 4, 23).
Paul nous le dira : Nous tous qui croyons, nous sommes le Corps du Christ, assemblée célébrant la prière même du Christ. Telle est notre Pâque : elle nous fait passer du sanctuaire de pierres mortes à celui du Corps constitué d’êtres vivants, lieu de la Présence partout où deux ou trois sont réunis en son nom. (cf. Mt 18, 20)