Lc 14, 25-33
23e dimanche t.o. A
« Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. »
Notre texte est ponctué en trois fois, par : « …ne peut être mon disciple. »
Dans la foule qui marche avec Jésus vers Jérusalem, le désir de devenir disciple se manifeste. Un certain engouement pour les paroles et les miracles de Jésus, un rêve idéaliste qui ouvre une perspective enthousiasmante. Et voilà que Jésus semble freiner ces ardeurs. Dans les deux petites paraboles du bâtisseur d’une tour et du roi partant en guerre, il est question de s’asseoir et de réfléchir aux dépenses. De faire un discernement, dirions-nous aujourd’hui.
Tout préférer à un amour plus grand que les liens et attachements purement humains ; marcher à la suite de Celui qui en premier a porté la croix ; et apprendre de lui le bonheur de savoir aimer tout et tous d’un cœur parfaitement libre. Il vaut la peine de s’asseoir.