Mc 13, 24-32
33e dimanche t.o. B
« Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. »
Avec la Parousie, le retour glorieux du Christ qui a traversé les épreuves de la Passion et de la mort, nous ne nous situons pas dans les faits précis. Nous quittons le terrain apparemment si sûr de l’empire google qui a réponse à tout.
Pour la date exacte du retour du Christ, le croyant n’a d’autre répondant que le Père, Lui qui est à l’origine de toute l’œuvre de la Création et de la Rédemption.
Les signes cosmiques qu’évoque Jésus dans le discours déjà assez mystérieux de sa venue ne relèvent en rien des « sciences exactes ». Mais juste après, il nous donne une image très humble : l’éveil printanier d’un figuier… Pas une date, mais peut-être une piste pour nous qui sommes exposés à tant d’incertitudes angoissantes face à l’avenir du monde. Essayons de déchiffrer le langage des humbles choses de la nature, qui ne parlent pas de mort ni de destruction, mais de vie nouvelle ! Paroles de Jésus qui ne passeront pas.