Mc 9, 38-43.45.47-48
26e dimanche t.o. B
« Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. »
C’est une parole dure, une quasi condamnation à mort. Mais quel est donc ce crime qui la mériterait ? Jésus le nomme : scandaliser « un seul de ces petits qui croient en moi ». Et nous savons combien lui sont chers les “petits“ (de toute taille et de tout âge), ces êtres au regard pur. Les scandaliser reviendrait à poser un obstacle, un piège sur leur chemin pour les faire trébucher, voire tomber dans le doute ou même dans l’incroyance. Ce n’est pas toujours par des paroles, mais bien souvent par un acte ou un comportement que nous pouvons causer la chute d’un frère, d’une sœur attaché(e) au Christ. Le pape François appelle cela « incohérence ». Demandons à notre Ange gardien de nous avertir avant de dévier, même inconsciemment, dans l’incohérence ; n’en faisons pas payer le prix aux innocents.