Lc 10, 1-12.17-20
14e dimanche t.o. C
« Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ »
Combien pèse la paix ? Les disciples de Jésus doivent apprendre à “voyager léger“, n’emporter que le minimum, tout juger inutile, sauf ce don précieux qu’est la paix. Elle doit les accompagner pour être offerte à ceux qui les accueilleront : « Paix à cette maison. » Don qui ne restera qu’avec ceux qui en sont les amis : « S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. » Qui ne la désire pas, on ne peut le forcer à la recevoir.
Cela donne à penser après tant de prières - non exaucées ? - pour la paix en Ukraine. Ne fallait-il pas d’abord prier pour la conversion des responsables ? Impossible, dirait-on. Et pourtant : considérons la dernière partie de notre Evangile, et nous pourrons supplier avec foi ce Seigneur à qui tout est soumis :
« Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »