Lc 4, 1-13
1er dimanche de Carême C
« Si tu es Fils de Dieu… »
Par deux fois, au Baptême et à la Transfiguration, la voix du Père atteste solennellement la filiation divine de l’homme Jésus, prédicateur itinérant, sans domicile fixe.
Pourquoi donc le diable s’acharne-t-il autant sur lui ? C’est pourtant l’Esprit qui a conduit Jésus au désert pour y passer 40 jours de retraite avant sa vie publique. Mais voilà que le mauvais esprit en profite pour le provoquer : « Si tu es le Fils de Dieu… ». Contemplons Jésus en sa grande dignité, ne répondant que par : « Il est écrit… », et laissant entier le mystère pour cet être orgueilleux, séparé de Dieu par son refus de le servir et de l’adorer. Jésus ne se révèle ni aux curieux, ni aux arrogants ; c’est son Père qui le révèle aux tout-petits (cf. Luc 10, 211).
Que ce Carême nous trouve en amoureux de “ce qui est écrit“ et en adorateurs de Jésus, Fils de Dieu, Fils bien-aimé du Père.
1 « À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »