Mt 21,33-43
27e dimanche t.o. A
« Finalement, il leur envoya son fils. »
Il est beau de voir avec quel soin, quelle sollicitude cet homme plante et entoure sa vigne ; un peu comme si c’était son enfant. Oui, car cet homme est aussi un père et cela va lui coûter cher. Nous l’apprenons au cours du récit : les choses tournent mal pendant qu’il s’absente et fait – trop ? - confiance à d’autres. Ce n’est qu’après avoir vu périr ses serviteurs aux mains des vignerons corrompus qu’il décide finalement de sortir son dernier atout : envoyer son fils en étant sûr qu’il sera respecté. – Echec total ?
Sortons de la parabole et tournons-nous vers ce qu’elle signifie dans l’histoire du salut où « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ». Ce Fils, pierre rejetée devenu pierre d’angle, a suscité au Père, par l’accomplissement de son mystère pascal, un peuple saint, « une nation qui lui fera produire ses fruits. »