5 septembre 2024, jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire
Luc 5, 1-11
Evangile de Luc 5,1-11
1 En ce temps-là,
la foule se pressait autour de Jésus
pour écouter la parole de Dieu,
tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
2 Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
3 Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s’écarter un peu du rivage.
Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
Luc décrit là une scène de la vie quotidienne : c’est sans doute le matin, au bord du lac de Génésareth en Palestine. Des pêcheurs rentrent de la pêche après une nuit de travail. Ils lavent leurs filets. Au même lieu, autour de Jésus, se presse une foule ; dans ses paroles, elle reconnaît la Parole de Dieu.
Pour mieux se faire entendre Jésus monte dans la barque de Simon. La barque s’éloigne un peu du rivage. Jésus s’assied et enseigne.
Contemplons la scène. Mettons-nous dans la foule, faisons comme elle : écoutons Jésus qui nous parle ; sa parole est la Parole de Dieu.
4 Quand il eut fini de parler,
il dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez vos filets pour la pêche. »
5 Simon lui répondit :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
6 Et l’ayant fait,
ils capturèrent une telle quantité de poissons
que leurs filets allaient se déchirer.
7 Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque
de venir les aider.
Ceux-ci vinrent,
et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu’elles enfonçaient.
Jésus est maintenant seul avec Simon, dans la barque.
C’est la première fois qu’ils se rencontrent.
Au pêcheur qui a peiné toute la nuit sur le lac, Jésus demande d’avancer au large et de jeter ses filets.
Demande insensée pour un homme qui connaît son métier.
Mais Pierre ne se fie pas à son expérience, il se fie à la parole d’un a/Autre. Il obéit.
Et ce qui était impossible devient possible : la pêche est surabondante.
Aujourd’hui Jésus nous demande d’avancer au large.
Allons-nous comme Pierre engager notre vie sur la parole qu’il nous adresse ?
8 À cette vue,
Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant :
« Éloigne-toi de moi, Seigneur,
car je suis un homme pécheur. »
9 En effet, un grand effroi l’avait saisi,
lui et tous ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
10 et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon.
Jésus dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
A l’effroi qui saisit Pierre lorsque l’impossible se convertit en possible, lorsque Dieu fait irruption dans sa vie, Jésus répond : sois sans crainte…
Ecoutons cette parole qui nous est adressée : sois sans crainte. Qu’elle prenne racine en nous, qu’elle travaille nos peurs et les transforme en confiance.
Jésus nous dit : sois sans crainte.
11 Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils le suivirent.
Recueillons précieusement ces dernières paroles.
Etre avec Jésus, le suivre est la seule richesse à désirer.
Que nous est-il demandé de laisser pour Le suivre ?
Sr Adrienne