Déjà menacé de mort, Jésus enseigne au temple, car le peuple vient à lui. Viennent aussi les scribes et les pharisiens, non pour l’écouter, mais pour le mettre à l’épreuve une fois de plus. Et pas n’importe comment, mais avec une “pièce à conviction“: une femme prise sur les faits. Sans scrupule, ils l’utilisent comme une chose au service de leur manigance.

Il n’en sera rien. Jésus ne les regarde même pas, puisqu’il se baisse pour écrire au sol. Quand jaillit sa sentence pleine de sagesse et d’acuité, ils se voient renvoyés à leur propre conscience. Lorsqu’il se relève, c’est pour la femme restée seule. Sans la condamner, ni l’innocenter, il lui fait don d’une vie nouvelle par cette simple phrase: « Va, désormais ne pèche plus. »

Restent deux questions: De quoi parlait-il en enseignant? Qu’écrivait-il sur le sol? Le texte ne relate pas les mots, mais l’attitude de Jésus, lui, qui n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver, allant jusqu’à implorer le pardon du Père pour ses bourreaux.

Prédication ultime.

Sœur Jacqueline