C’est cette dernière phrase, transmise à Paul par les apôtres présents à la Cène, qui a porté ce geste unique du Christ à se perpétuer à travers les siècles et les continents. Dès lors, il a été accompli par les croyants en se développant et s’amplifiant au gré des époques est des cultures. Rites et accessoires se sont multipliés et enrichis, si bien qu’une trop grande sacralisation risquait de tenir à l’écart les simples fidèles. Des réformes se sont succédées et celle de Vatican II a rendu à la célébration eucharistique son aspect de rencontre des croyants entre eux et avec leur Seigneur.

Cependant, ce n’est pas seulement le mérite des réformateurs: Il y a l’oeuvre des grands artistes, tel Leonardo da Vinci, dont le génie a su porter à voir, à toucher quelque chose du Mystère.

Et quelle sera notre œuvre d’art? Pas moins que celle de notre vie, une vie eucharistique où tout est DON. Vie placée dans le sillage de Jésus, pour nous offrir nous aussi, comme du bon pain à qui a faim et soif d’être aimé.

Sœur Jacqueline