Oui, vous avez vu juste, l’image ne représente ni Jérusalem, ni le Temple, mais Gaza et sa mosquée en ruines. On aurait tout aussi bien pu représenter Berlin à la fin de la 2e guerre mondiale ou n’importe quel endroit sur terre où les armes faites de mains d’hommes ont eu raison des plus beaux édifices faits de mains d’hommes. 

La prédiction de Jésus dans l’évangile de ce dimanche a cependant une tout autre portée: elle englobe la totalité de l’histoire humaine, mise à mal par l’Adversaire, jaloux de l’œuvre de Dieu : l’homme créé libre à son image. Il veut le détruire à tout prix en contaminant son cœur de germes de mort. 

En réponse, Dieu a envoyé son Fils qui, passant au plus bas, a remporté la victoire. Vraiment ? « En n’en voit pas grand’ chose », sommes-nous tentés de dire avec les habitants de Gaza, d’Ukraine, du Soudan…

Elle avance lentement, la victoire du bien sur le mal. Il est lent, le cœur de l’homme, à écouter ce que dit le Seigneur, plus lent encore à le mettre en pratique. Pourtant, pas d’autre issue possible, puisque la guerre se fait par l’homme. Et donc, la paix de même.

Jésus est clair : Nous ne sommes pas laissés à nous-mêmes dans ce combat inégal. Les mots pour le témoignage, la force de persévérer nous sont donnés par Celui qui a créé l’immensité de l’Univers et qui, en même temps, veille sur chaque cheveux de notre tête !

Son nom est à la fois “Toute-puissance” et “Tendresse“.

Sœur Jacqueline